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Bon, à présent, combinons le trompe l'oeil et la texture, la perspective et l'en-soi, Yang et Yin, Inkscape et Gimp.
J'appellerai cet essai "la coupe de l'union". Rien à voir avec une discipline sportive. Juste la structure mythologique archétypale du ciboire. L'alchimie primordiale.
Une conjointure dans le fond de la forme du fond de la forme du... Bref, on s'est compris, je crois.
Allez, chose promise, aujourd'hui, c'est interdit aux autruches.
Le pictograme du jour : un oeuf, deux silhouettes. Laissons libre cours à l'imaginaire du médaillon. Un côté baroque, un côté scorpion, un zest d'origine du monde, une pincée de prolégomènes à la personnalité. "I hear Bach", dirait Richard Gear dans Mr Jones. On me répète que l'avenir c'est Linux. J'essaie par conséquent de m'initier à Inkscape et les subtilités jusqu'alors obscures du dessin vectoriel. Je commence enfin à entrevoir les possibilités de ces logiciels que je trouvais jusqu'alors trop mathématiques : faire croire qu'on a acquis un geste sûr en dessin. L'intérêt second semble, plus sensualiste, ressortir de la démarche. On part d'un oeil de sculpteur sur des formes brutes en devenir, une gestion grossière de l'espace, la tentation de saisir en un coup de crayon le sujet voulu; puis vient l'affinage aux tirettes. Le travail des arrondis. Une précision qui tient tant du marionettiste que du maquettiste. J'ai bien aimé. Un jour prochain, je me laisserai aller à renouveler l'expérience...